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Notre Fourmilière

Nettoyage des boites pour créer la fourmilière: elles étaient pleines de terre sèche et de cadavres de fourmis...

La fourmilière finie (nous n'avons par la suite gardé qu'un seul des deux compartiments)

Crematogaster scutellaris

Crematogaster scutellaris qui est une fourmi lignicole noire et rouge vivant dans le sud de la France. Dans la nature, les colonies sont assez populeuses et peuvent atteindre plus de 100 000 individus. Elles habitent souvent les parties mortes des arbres ou les vieilles souches, mais elles peuvent aussi vivre dans les crevasses d’un mur !
Cette fourmi combine beaucoup d’avantages :
Elle est très active dès les premières ouvrières et presque tout le temps, de jour comme de nuit et ça, toute l’année. Les ouvrières explorent en permanence l’Aire de récolte et leur incroyable capacité de recrutement lorsqu’elles trouvent de la nourriture est toujours un plaisir pour l'observation. On peut alors constater que les trois quarts des ouvrières seront mobilisées.
Elle est très résistante et pardonne les petites erreurs de débutant.
Bonne chasseuse, elle est assez agressive avec les proies. Elle est également facile à nourrir car elle accepte quasiment toutes les nourritures sucrées présentées.
Les Crematogaster ne demandent pas beaucoup de soins et d’entretien et elles peuvent très bien vivre dans un milieu totalement sec ! Cela dit, elles ont quand même besoin de boire et il faudra disposer un abreuvoir d’eau en permanence dans l’aire de récolte.
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COULEUR : Corps noir brillant et tête rouge.

TAILLES :
9 mm pour la reine avec une durée de vie de 20 ans.
3 – 6 mm pour les ouvrières avec une durée de vie de 2 – 3 ans

NOURRITURE : Aliments sucrés (miellat, gelée…) et protéinés (insecte, viande, …)

BESOINS EN CHALEUR : 26 – 30°C toute l’année. On peut aussi baisser légèrement la température durant la période froide : 21 – 26°C jusqu’au printemps.

HUMIDITÉ : Faible voire inexistante. Ces fourmis peuvent très bien vivre dans un nid sec. Mais attention elles ont quand même besoin de boire.

PAUSE HIVERNALE : Pas nécessaire, cette espèce se passe très bien de pause sans aucune conséquence. On peut également se contenter d’une baisse de température pendant l’hiver. Cela dit si l’on veut vraiment marquer un cycle hiver / été, on peut leur donner une pause de 6 à 8 semaines (décembre, janvier) à 10 – 15°C.

AVANTAGES : Très active. Résistante. Taux de réussite élevé, surtout à partir d’une fondation. Facile à nourrir. Demande peu de soins (nid sec, pas de diapause …).
N’est pas du genre à stresser.

INCONVÉNIENTS : Un peu longue au démarrage et la première année. Assez petite si les larves n’ont pas assez de protéine pendant leur croissance.

PARTICULARITÉS : Cette étonnante fourmi relève son gastre (abdomen) en forme d’as de pic, lorsqu’elle se sent en danger. Une goutte apparaît alors à l’extrémité de son abdomen. Ce liquide a pour effet de semer la panique chez les autres fourmis.

 

La livraision a mis beaucoup plus de temps que prévu. Les fourmis sont restées dans la boite près de 6 jours. En arrivant, Elvire les a mis dans la fourmilière. L'adaptation au nouvel environnement a été très difficile et leur séjour dans le froid les a fait entamer une pause hivernale de 8 semaines. Avant cela, les fourmis restaient à la surface. Une fois la pause terminée, les ouvrières ont creusé des galeries et il est presque impossible de les voir quand elles sont sous terre. On sait qu'elles sont encore en vie car certaines retournent à la surface pour chercher de la nourriture (miel), en sous terrain, elles doivent utiliser la trohalaxie. La reine reste toujours à la surface, elle se déplace pour aller chercher à manger ou pour s'occuper de ses oeufs, eux aussi en surface.

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